L'auberge des filles
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 Concours de prose lesbienne

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ninette
Esk
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Esk
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MessageSujet: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Ven 5 Oct - 8:41

Je propose un petit concours (étant en manque de lectures lesbiennes) pour celles qui savent manier la plume (ou le crayon, le stylo-bille, le clavier...). Ecrivez-nous un texte jusqu'à 10.000 caractères (c'est le maximum accepté pour un message de forum) dont le sujet, évidemment, sera en rapport avec l'amour entre femmes. Date-limite... je dirais un mois, mais c'est peut-être trop court. Qu'en pensez-vous?

Edition :
Toute participante gagne 50 points.
Date limite : 15 décembre
Limite de caractères : 10 000
Un minimum de fautes s'il vous plaît.

Des idées pour les prix ? Concours de prose lesbienne 256700863


Dernière édition par Esk le Ven 16 Nov - 12:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Ven 5 Oct - 16:51

je serais là pour lire les textes, mais alors pour écrire... je passe mon tour...
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Lambda
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Ven 5 Oct - 20:05

I'm in ! Smile
(Bien que je ne sache pas vraiment manier la plume..)
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Esk
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Sam 13 Oct - 20:45

merci ^^ Concours de prose lesbienne 3867986352
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Lun 15 Oct - 22:11

Je n'ai pas la plume aiguisée, mais je pense m'essayer quand même à cet exercice.
J'ai déjà commencé, d'ailleurs. Si mon histoire me plaît et me paraît pas ridicule, j'enverrais mon texte.
D'ailleurs, on devra le poster ici ? à la suite du fil de discussion ?
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Esk
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Lun 15 Oct - 22:17

Oui, je pense que c'est le plus simple. Merci de ta participation Concours de prose lesbienne 2116534536
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Mar 16 Oct - 22:15

Bon et bien j'ai finit mon petit texte, qui ma foi n'est pas de la grande littérature mais était plaisant à écrire =)
Par contre, par rapport au nombre de caractère, d'après word, j'ai 10 484 caractères espaces compris et 8 714 espaces non compris.
Je suppose que j'en ai 484 de trop ? Concours de prose lesbienne 2238782717

Quand doit-on poster notre texte ?
(qui pour ma part est bourré de fautes d'orthographe, de syntaxe et de conjugaison, bien évidemment morte de rire )
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Mer 17 Oct - 21:49

Mais non, je vais pas prendre la tête de quelqu'une pour 500 caractères de trop (enfin, si le forum le poste comme ça, il risque de couper à 10.000, mais tu peux mettre en 2 messages). Par contre, avant de poster, corrige ton texte un maximum (Word fait des merveilles tout seul, déjà), puis tu le postes quand tu veux Smile
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Jeu 18 Oct - 14:42

Éh bah moi je n'arrive plus à écrire ! tête contre le mur
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Jeu 18 Oct - 14:59

Le brouhaha résonnait dans le bar. On entendait les rires fuser en tout sens, le bruit des verres que l’on repose sur les tables, les pas précipités des serveurs, la porte qui s’ouvre et se referme au gré de la clientèle entrant ou sortant, la monnaie qui tombe dans la caisse. Mais tout cela n’empêchait pas Joana de lire. Bien calée sur la banquette, son livre dans une main, elle sirotait son verre de l’autre. Plongée dans son roman, le monde extérieur ne l’atteignait pas. Il pouvait bien y avoir un singe qui commanderait un verre qu’elle ne le verrait pas.
Les premières fois que Joana était venu dans ce bar, elle avait regardé autour d’elle, observer l’environnement, le va et vient des gens. Les murs aux pierres apparentes, les appliques à l’ancienne qui y sont accrochées, les tables de bois disposées de part et d’autres de la salle, sans vraiment de logique, qui ont été bougées maintes et maintes fois au gré des clients plus ou moins nombreux, les chaises, les fauteuils, les banquettes, la musique de fond. Tout cela donnait à ce bar un charme certain, un endroit convivial où il y faisait bon retrouver ses amis. Mais ce décor était devenu suffisamment familier pour qu’elle n’y prête plus attention.
Tournant la page de son livre, Joana jettait un œil à son verre et se rendit compte qu’il était presque vide. Elle le finit, puis interpela le serveur :
- Une autre piña colada s’il vous plaît.
Se replongeant tellement vite dans son livre, elle ne se rendit pas compte que le serveur était déjà de retour, reprenant son verre vide, apportant le nouveau. Joana lui donna les quatre euros pris précipitamment dans son sac à main, lui sourit, puis le remercia. Elle retourna à son livre.
La porte s’ouvrit, un groupe entra. Joana n’y prêta pas attention, comme à son habitude. Mais elle se rendit compte avec un léger coup d’œil, qu’il s’agissait d’un groupe de jeunes. Elle n’aimait pas beaucoup, bien que le bruit d’ambiance ne la gênait pas, les jeunes étaient quand même plus criard que la clientèle habituelle.
L’intrigue de son livre était à son comble, quand soudain, un rire parvient à ses oreilles. Un rire mélodieux, discret, communicatif, doux, envoutant. Joana regarda alors par dessus son livre. Mais qui peut avoir un rire pareil ?
Repérant le groupe de jeunes, elle associa le rire à une personne. Pendant un instant, Joana oublia de respirer. Son cœur avait besoin de battre plus vite pour irriguer son corps, comme si elle était en train de courir.
Des cheveux noirs ondulés aux reflets cuivrés, une peau claire, des lèvres minces et pulpeuses à la fois, de grands yeux noirs, des mains aux doigts longs et fins. Le sourire ravageur, elle était si belle. Joana reprit son souffle, posa son livre en prenant soin d’ajouter son marque-page. Se sentant bête de rester là comme ça sans bouger, seule et sans occupation, elle finit par prendre son verre, les yeux toujours rivés sur elle. Au bout d’un moment, la jeune fille se retourna et regarda dans la salle. Son regard s’arrêta alors sur Joana. Tout se mélangeait pour Joana, elle était perdue. Perdue dans cet océan de beauté charnelle. La jeune fille reprit sa conversation avec ses amis.
Puis, au bout de quelques minutes et contre toute attente, elle vit la demoiselle se lever puis s’approcher de sa table. Une boule se forma instantanément dans le bas-ventre de Joana. Son instinct de survie lui conseilla de prendre la fuite, mais ses jambes refusaient de bouger. Elle se contenta alors de reposer son verre. Quelques secondes à peine, et la jeune fille se retrouva assise face à Joana.
- Théa.
- Qu… Quoi ?
Elle rit.
- Je m’appelles Théa.
- Joana. Je… Je suis désolé si je t’ai offensée en te regardant.
- Offensée ?
Théa se leva et vint s’asseoir à côté de Joana, toujours hébétée par son arrivée. Son parfum enivrant ne put empêcher ses lèvres de se retrousser en un sourire timide.
- Je te plaît ?
Joana se contenta de la regarder, interloquée.
- Oui.
- Tu me plaît aussi. Je t’ai repéré lorsque je suis entré dans le bar. Bon choix de lecture, si tu veux mon avis.
Elle avait dit cela en prenant le livre dans ses mains, feuilletant furtivement les pages. Et toujours souriante. Voilà un point que Joana avait relevé, Théa, parce que c’est bien son prénom, court, précis, tout comme sa façon de parler, Théa souriait tout le temps. D’un sourire qui met du baume au cœur. Reposant le livre, elle regardait Joana, peu gênée par le silence qui s’était établi.
- Tu n’es pas bavarde on dirait.
- Tout dépends de la situation, à dire vrai.
Toutes deux souriaient à présent. Joana compris que cette fille lui plaisait, ce n’était pas seulement physique, c’était un tout. Sa façon de parler, d’être franche, d’être à l’aise en toutes circonstances, son sourire, sa voix, son rire, son regard, ses cheveux, son odeur… Tout les sens de Joana étaient en alerte.
Théa prit la main de Joana, et se leva. Joana eut à peine le temps de récupérer ses affaires qu’elles étaient déjà dehors. Son sourire dévoilait de belles dents blanches. Joana était subjuguée. Elles marchaient toutes les deux, côte à côte, souriantes. Théa d’un immense sourire, Joana d’un sourire timide. Cela faisait quelques minutes déjà qu’elles marchaient en silence. Les rues étaient familières à Joana, elles les connaissaient pour les parcourir chaque jour pour aller au travail. Théa pris une ruelle sur leur droite, une petite rue qui conduisait vers les nouveaux logements. Elles se dirigeaient vers un petit immeuble de trois étages, modernes, fermés.
- J’aime bien tes chaussures.
Théa avait dit cela en tapant le code d’ouverture de la porte d’entrée. Elle lui reprit la main et se dirigea à l’intérieur, suivit de près par une Joana que l’émotion rendait nerveuse. L’ascenseur mettait du temps à arriver, Théa en profita pour passer ses mains dans les cheveux de Joana, cette dernière émoustillée par ce geste. Une fois dans l’ascenseur, après avoir appuyé sur le bouton du troisième étage, Théa ne se fît pas moins entreprenante. Glissant sa main sur la nuque de Joana, elle approcha délicatement ses lèvres sur son cou afin d’y déposer un tendre baiser. L’ascenseur s’ouvrit, laissant place à un couloir plongée dans la pénombre. Théa s’avança, sorti ses clés et chercha la serrure à tâtons. Le cliquetis de la serrure se fit retentir, la porte s’ouvrit et Théa entra. Tandis que Théa allumait la lumière, Joana la suivait de près et jeta un coup d’œil à l’appartement et sa décoration. Quelques magasines traînaient sur le sol, aux pieds du sofa rouge aux traits moderne. Des bougies déjà bien usées étaient disposées tout le long du grand buffet gris, face au sofa. La table basse en verre, qui cachait deux petits poufs, l’un gris, l’autre rouge, était encombré de paperasse, de reste de paquets de biscuits apéritifs et de verres vides.
Joana n’eut pas le temps d’approfondir sa visite que déjà Théa l’emmenait dans sa chambre. Il faisait noir, les volets étaient fermés. Joana sentit les mains de Théa glisser sous son chemisier bleu pâle. Des frissons envahir son corps, déjà bien émoustillé. Reprenant les rênes, Joana s’approcha furieusement de Théa, et lui ôta son petit top rose qui épousait les courbes de son corps. La couvrant de baiser, Joana la poussa sur le lit, pendant que cette dernière déboutonnait le chemisier de sa partenaire. Dégrafant le soutien-gorge de Théa, Joana se sentit frémir à la vue des seins qui s’offraient à elle. Du bout des doigts elle les caressait, du bout des lèvres elle les embrassait. Théa en profita pour ôter le soutien-gorge de Joana, cette dernière étant absorbée par l’odeur que dégageait son cou, doux et velouté. Rien ne semblait plus merveilleux, à cet instant, aux yeux de Joana, qui avait le sentiment d’être sur un petit nuage. Elles échangèrent un furieux baiser. Leurs mains partaient chacune à la découverte du corps de l’autre, des gémissements commençaient à s’entendre. Il leur fallut peu de temps pour qu’elles se retrouvent sous les draps, dans le plus simple appareil. Leurs vêtements jonchaient le sol un peu plus loin, seuls témoins d’une fougue passionnante. Chacune parcourant le corps de l’autre, avec de plus en plus d’entrain, de plus en plus d’envie, de plaisir, de désir. Le souffle court, Théa et Joana ondulaient au même rythme, celui du plaisir. Le rythme était irrégulier pourtant, comme si les deux amantes ne voulaient pas aller trop vite, ni perdre une seule miette de leur plaisir. Elles étaient synchroniser cependant, répondant chacune aux attentes de leur corps. Bientôt, leur sexe glissaient entre leurs mains, les doigts mouillés, chacune prenait un plaisir à la fois beau, et atroce. Une cascade d’émotions envahit leur corps, se donnant du plaisir, l’extase était proche. Aussi palpable qu’inévitable, leur jouissance ce fit en chœur dans un cri, un cri puissant, mais étouffé à la fois. Théa pris en otage la gorge de Joana, sous ses dents trop parfaites qu’elle serrait dans un geste passionné. Le calme retomba d’un coup, leur corps devenu lourd les fit s’allonger, l’une à côté de l’autre, leur bras emmêlés, comme si elles ne voulaient pas être séparées. Quelques étoiles restèrent suspendu au dessus d’elles. Elles regardaient le plafond, en silence, savourant les dernières sensations de leur performance sexuelle. Sensations qui s’estompaient au fur et à mesure que le temps avançait. Tout était si beau, Joana avait l’impression que le temps était suspendu. Elle regardait alors Théa, qui la congratula d’un de ses immenses sourires.
- Il est temps de te réveiller maintenant, lui dit-elle alors d’une voix douce.
- Quoi ? balbutia Joana.
- Mademoiselle, réveillez-vous, nous allons fermer.
Joana ouvrit alors les yeux, et vit le serveur en face d’elle, lui tapotant doucement l’épaule pour la réveiller. Un regard vers la porte, elle vit la jeune fille sortir en même temps que ses amis. S’excusant auprès du serveur, Joana pris ses affaires, et sortit du bar la tête en ébullition. Elle ne savait plus à quel moment le rêve avait pris place à la réalité. La seule chose dont elle était sur, c’est que cette demoiselle existait bel et bien, mais que toute leur histoire n’était que le fruit de son imagination.
Joana se dit qu’elle reviendrait dans ce bar aussi souvent que possible, dans l’espoir futile de la revoir, de la croiser et peut-être, si le courage se présentait à elle, lui parler. Comme hypnotisée, Joana rentrait chez elle, le cœur meurtrie par cet amour irréel.


Dernière édition par eLSem le Jeu 18 Oct - 15:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Jeu 18 Oct - 15:02

Bon visiblement cela n'a pas coupé le texte.
Concernant les fautes, je sais que j'en fais, mais pas non plus au point de s'arracher les cheveux lol Donc cela devrait aller.
En revanche, c'est davantage pour le côté "conjugaison" que je m'inquiètes. Les leçons de primaires et du collège me paraissent si loin !
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Sam 20 Oct - 21:16

Je veux m'y mettre aussi, mais c'est une histoire vécue...

un peu de patience...
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Ven 16 Nov - 12:42

allez, prolongé jusqu'au 15 décembre, mais magnez-vous un peu Razz
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1Ven 16 Nov - 17:11

Ah tiens...
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MessageSujet: Re: Concours de prose lesbienne   Concours de prose lesbienne Icon_minitime1

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